Qui est ce Mouton Givré ? 🐑

Pour ce tout premier article de blog, nous vous emmenons dans les Causses du Quercy à la rencontre de la Caussenarde. C’est à partir de la laine de ce joli mouton que sont confectionnés les Moutons Givrés… C’est d’ailleurs celui que l’on retrouve sur notre logo ! 😉

Après la lecture de cet article, on est prêts à parier que vous ne verrez plus les moutons comme avant !

L’histoire du Mouton Givré est étroitement liée à la Caussenarde

C’est en 2019 que commence notre aventure. Après avoir été sollicitées par des éleveurs de la région, Cinthia et Elodie, deux couturières se lancent dans un pari un peu givré : valoriser une matière noble et oubliée ! C’est la naissance de Marguerite !

Ne vous êtes vous jamais demandé comment sont faits vos sacs isothermes ? Aluminium, plastique et matières de la pétrochimie en sont les principaux composants… Grâce à notre innovation, nous avons rendu l’isotherme écoresponsable, naturel et local !

Chez Le Mouton Givré, nos choix ne sont pas le fruit du hasard. 

Nous avons à cœur de développer des solutions avec des valeurs et un impact positif ! 

On ne s’est donc pas arrêtés en si bon chemin et avons décidé d’utiliser uniquement des matières naturelles et respectueuses de l’environnement, que l’on vous présentera dans un prochain article !

Bye bye le coton et le plastique !

Mais revenons à nos moutons…

Pourquoi avoir choisi la laine de la Caussenarde ?

Contrairement au Mérinos ou à l’Alpaga, qui sont des laines très douces, faciles à filer et tricoter, la laine de la Caussenarde est dite “rustique”. En d’autres termes, il est peu probable que vous enfiliez un pull fait à partir de sa laine. En revanche, elle est idéale pour confectionner des couettes et matelas. 

C’est grâce à cette laine gonflante que vos Moutons Givrés tirent leurs vertus isolantes, du froid comme du chaud. Testé et approuvé !

Mais pourquoi cette sollicitation des éleveurs si cette laine a tellement de qualités ?

La laine Française est devenue un déchet !

Aujourd’hui, faute de manufactures suffisantes en France, 80% de la laine est exportée à bas coût en Asie, quand elle ne finit pas tout simplement brûlée (5%). Ainsi, même quand elle est récoltée, elle est très mal payée !

C’est parti pour un petit cours de maths :

• Sur une brebis, il y a en moyenne 1.5 kilo de laine

• Cette laine est payée 0.05€ le kilo

• et les frais de tonte d’une brebis s’élèvent à 2.20€

Quelle est la perte pour l’agriculteur ?

Bingo vous avez trouvé : 2.12€ de charges par brebis !

Par conséquent, les éleveurs tondent chaque année leurs moutons à perte !

Le Mouton Givré participe à tondre les moutons, pas les éleveurs !

Parce que la tonte est indispensable au bien-être des moutons et brebis, les éleveurs avec lesquels nous travaillons les tondent chaque année au mois de mars. Ils pratiquent cette activité grâce à des techniques respectueuses de l’animal comme la méthode Bowen, née en Nouvelle Zélande, permettant de valoriser au maximum la laine. Tout un savoir-faire !

Mais faute de demande, les prix de la laine sont actuellement fixés par les marchés internationaux à des niveaux si bas qu’il est impossible d’en vivre. Aujourd’hui, Le Mouton Givré s’engage à acheter la laine à 1€ le kilo. Au vu des calculs présentés ci-dessus, la perte est donc encore de 0.70€. Comment faire pour que cela devienne un revenu ?

Grâce à vous nous pourrons changer les choses ! Plus on sera nombreux, plus les coûts de lavage et de feutrage réduiront, ce qui nous permettra de basculer cette marge aux éleveurs ! Relevons ensemble le challenge de retrouver le prix des années 50 de 2.50€ !

La Caussenarde, un mouton bien ancré et adapté à son territoire

Qui n’a jamais fait une promenade sur le Causse sans revenir avec la tique sous un pli ? Le parc regorge d’une multitude de petites bestioles extraordinaires… mais dont certaines demandent une inspection générale du corps après une promenade. La brebis du Causse, quant à elle, a su développer une immunité contre la piroplasmose (maladie causée par la tique). N’est-elle pas merveilleuse cette brebis ? 

Dans le Lot, cette race est bien connue pour la qualité de sa viande, avec un label « Agneau du Quercy » qui fête ses 40 ans !

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